Les
Fraisiers de chez nous

Résumé
"Les
fraisiers de chez nous" constituent un ouvrage illustré
très complet sur les variétés de fraisiers. Nous y
décrivons plus de 170 variétés, à partir d’information
recueillie de 1989 à 2004 dans les parcelles d’essai d’Agriculture
et Agroalimentaire Canada, à L’Acadie, au Québec. Nous
avons également utilisé des données extraites d’articles
scientifiques, aux fins de comparaison. Ce livre se
révélera utile à tous les sélectionneurs de fraisiers,
aux chercheurs s’intéressant à la culture des
fraisiers, aux vulgarisateurs, aux producteurs et aux
jardiniers amateurs. Les renseignements sur la rusticité,
la résistance aux maladies et les dates de mûrissement
sont extrêmement utiles à ceux qui vivent dans des
climats froids à courte saison de culture ou qui sont aux
prises avec des maladies similaires à celles qui
sévissent dans notre climat. Les nombreuses illustrations
et la
description détaillée de chaque variété et de ses
caractéristiques morphologiques aideront à l’identification
de certains cultivars inconnus. Des symboles permettent de
distinguer rapidement les cultivars selon leur origine et
certains traits importants (précocité de maturation,
résistance aux maladies et/ou utilisation finale) des
variétés de fraisiers décrites et aideront à choisir
les variétés destinées à des utilisations
particulières. On peut obtenir de l’information sur
plus de 1 000 variétés de fraisiers à partir d’UniBase®
(programme informatique permettant de visionner des images
et de repérer la généalogie et les caractéristiques de
plantes horticoles ou agricoles, de ravageurs, d’insectes,
d’animaux, d’oiseaux, de produits chimiques, etc.). On
peut obtenir de plus amples renseignements sur cette base
de données à l’adresse suivante : http://www.unibase.ca.
-

- Introduction
- Au cours de
mes recherches sur les fraisiers et leur culture, je
suis tombé sur un livre intitulé “The AB C of the
Strawberry Culture” de T.B. Terry et A.I. Root,
publié en 1902 par l’A.I. Root Co., Media
(Ohio). La similarité des techniques et méthodes de
culture actuelles par rapport à celles qui étaient
utilisées et recommandées à cette époque m’a
vraiment intéressé. Les seules différences
importantes que j’ai relevées sont les nouvelles
maladies ou races de maladies observées par les
pathologistes et le nouveau matériel génétique qui
a été créé. Les informations contenues dans le
présent livre peuvent fournir une bonne idée de
certaines variétés de fraisiers, des ravageurs et
maladies courants, de la distribution du matériel
génétique de fraisier et de sa conservation;
cependant, le degré d’adaptation et le rendement de
chaque cultivar peuvent varier considérablement d’une
région à l’autre. Il faut effectuer une
évaluation régionale méticuleuse avant que les
fraisiers soient jugés adaptés.
La saison de culture est courte dans les régions
nordiques, et peu de cultivars sont adaptés à ces
climats. La création de cultivars adaptés aux
conditions locales et l’évaluation des nouveaux
cultivars et des vieux cultivars adaptés aux régions
nordiques constituent la meilleure façon d’augmenter
la production de fraises dans cette région. Les
fraisiers sont cultivés commercialement dans toutes
les
provinces, mais le Québec (38%) et l’Ontario (31%)
sont les principaux producteurs, suivis de la
Colombie-Britannique (15%). Fait intéressant, presque
tous les cultivars adaptés à une région
donnée ont été créés dans cette région. Le
données sur le rendement, les descriptions et les
renseignements fournis dans le présent livre sur les
variétés de fraisiers peuvent ne pas s’appliquer
à d’autres régions, en raison de la réaction
particulière des cultivars aux facteurs
environnementaux et aux méthodes de culture. Il n’en
demeure pas moins que le présent ouvrage fournira des
renseignements utiles pour le choix et l’essai de
cultivars dans les différentes régions.
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- Editeurs
-
Shahrokh
Khanizadeh
- Pour plus
des renseignements sur son travail cliquer
ici.
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Jennifer
DeEll
Mme
Jennifer DeEll s’est installée en Ontario en
janvier 2000 et a occupé le poste de chef de
programme de la qualité – Marché du frais au
ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
de l’Ontario (MAAO) dans ses bureaux à Simcoe.
Mme DeEll a par le passé travaillé à Agriculture
et Agroalimentaire Canada, où elle a passé quatre
ans à St-Jean-sur-Richelieu (Québec), de 1996 à
2000, à élaborer et à diriger le programme de
recherche en physiologie postculturale des cultures
horticoles, et sept ans à Kentville
(Nouvelle-Écosse), de 1989 à 1996, à la Nova
Scotia Fruit Growers Association à étudier les
nouvelles techniques d’amélioration de l’entreposage
à long terme des pommes. Elle est titulaire d’un
B. Sc. (avec spécialisation en biologie) de l’Université
Acadia et d’une M. Sc. de l’Université
Dalhousie de la Nouvelle-Écosse. En 1996, elle a en
outre obtenu un doctorat de l’Université de
Guelph. Mme DeEll étudie actuellement l’utilisation
des techniques anti-acétylène qui visent à
retarder le mûrissement des fruits et à contrôler
les troubles physiologiques. De plus, elle élabore
des procédures optimales pour les pommes
fraîchement tranchées, fait enquête sur les
méthodes pour améliorer le conditionnement et la
manutention des fruits et légumes frais, évalue
les nouvelles variétés de fraises aux fins de la
qualité postculturale et de la durée de
conservation ainsi que l’utilisation de la
technique de fluorescence chlorophyllienne afin de
détecter les agressions post-culturales dans les
fruits et légumes avant l’apparition de
symptômes visuels. À son actif, Mme DeEll compte
de nombreuses publications scientifiques, exposés
de synthèse et chapitres d’ouvrage sur ces sujets
et d’autres encore qui se rapportent à la
physiologie post-culturale et à la qualité des
fruits et
légumes frais.
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Auteurs
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Bostanian
Noubar J. |
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Carisse
Odile |
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Cousineau
Johanne |
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Dale
Adam |
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Daubeny
Hugh |
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DeEll
Jennifer |
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Hancock
Jim |
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Hummer
Kim E. |
 |
Khanizadeh
Shahrokh |
 |
Khanizadeh
Shapour |
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Levasseur
Audrey |
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Luffman
Margie |
 |
Maas
John L. |
 |
Nonnecke
Gail R. |
 |
Pritts
Marvin P. |
 |
Sullivan
Alan J. |
 |
Vincent
Charles |

Équipe
de recherche - Remerciements
Ce présent
livre n’aurait jamais pu être publié sans le travail
acharné des assistants de recherche suivants, qui ont
travaillé sans relâche depuis 1989 pour recueillir ces
données et ces informations.
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Yvon
Groleau |
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Martine
Deschênes |
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Audrey
Levasseur |
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Carmen
Beldica |
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Martin
Gauthier |
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Djamila
Rekika |
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Diane
Montpetit
Diane Montpetit a obtenu en 1986 une maîtrise
en biologie végétale de l'Université Laval
(Québec) et en 1987, un certificat
spécialisé en microscopie électronique du
Seneca College of Applied Arts and Technology
de Toronto. Entre 1987 et 1989, elle a
enseigné la microscopie électronique au
Cegep de Ste-Foy et fut responsable du
laboratoire de microscopie de la Faculté de
foresterie de l'Université Laval. Elle
travaille présentement à titre de
microscopiste au Centre de recherche et de
développement sur les aliments à St-
Hyacinthe, où elle est chargée du service de
microscopie électronique.
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